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Au point où il en est, il n'y a plus que l' humour - noir - qui l' empêche encore de mal tourner... LE MONDE !

Plus facile d'aimer les autres que soi-même... 2

L’amour propre est une chose étrange ! A trop en posséder on en oublie celui des autres. Quand on en manque, c’est celui des autres que l’on désire ou que l’on condamne. Doit-on se sentir coupable d’être indisponible à l’autre si nous avons besoin de nous retrouver avec nous-même ? On ne peut marcher correctement à deux si l’on ne sait pas marcher correctement soi-même ! C’est du moins ce qu’il me semble. Ressentirions-nous le besoin de l’autre si nous étions nous-même totalement accomplis ou est-ce seulement quand nous nous sentons accomplis que l’on peut s’adonner pleinement à l’autre ? L’indisponibilité momentanée de l’autre est souvent ressentie comme un affront personnel, l’indisponibilité de l’autre nous amène à nous questionner sur nous-même. Qu’ai-je donc fait pour qu’il soit ainsi indisponible !? Je dis “il“ sciemment, pensant que ce genre de questions sont plus communément partagées par nos chères 22x, les femmes. Quand il n’y a pas, cela ne veut pas dire qu’il n’y a plus, qu’il n’y aura plus et pire encore qu’il n’y a jamais eu… Cela vous rappelle t’il quelque chose ? D’où vient cette difficulté qu’on les femmes à dissocier l’instant présent de l’ensemble d’une histoire ? Elles vous répondront bien sur que nous avons-nous, bien trop de facilité à séparer les choses….

J’y reviendrai…

Ecrit par Jeremi, le Lundi 12 Avril 2004, 07:17 dans la rubrique "1 - ZONE LIBRE".

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