Border Crossing - 02 more to life...

Radio Caramba n'est plus mais en attendant mieux, pour Janvier, voilà pour vos oreilles attentives le titre de PLAYLIST du jour !

L'être où ne pas l'être ! Pour être lu, être vu, ici, partout, par vous, faîtes donc comme ils disent: REFERENCEZ-VOUS !

Quand on vous disait que le cinéma cela pouvait aussi être ça: la simplicité, l'économie de mots et de gestes pour ne laisser transparaître sobrement que le talent. Celui des acteurs d'abord, Hilary Swank, Morgan Freeman et Clint Eastwood. Celui du metteur en scène ensuite. Clint Eastwood réalise ici certainement l'un de ses tous meilleurs films.
Sobre, classique, chacun des plans de Million Dollar Baby se met au service de l'histoire, des personnages. Ils font naître l'émotion d'un détail: une larme, les trous d'une chaussette, un regard, un silence. Des dialogues ciselés, ponctués d'humour et de tendresse, de force et, allons osons, d'intelligence, si rarement récompensée par les oscars et le public américain. Une noirceur douce en couleurs, des ombres et des silences révélant l'intensité de vie de personnages que la vie justement n'a pas épargné. Une parabole, peut être, une grande leçon de choses et de cinéma, certainement !

Million of Merci Baby !

Voilà bien longtemps que je ne me suis pas donné la peine de signaler les petits plaisirs ciinématographiques partagés ici où là ! Alors juste pour m'en souvenir moi aussi, je vais essayer d'en faire ici la liste...

Voyons... Par où commencer !

The Station agent de Thomas Mc Carthy avec Patricia Clarkson qui jouait entre autre chose dans The Pledge. 3 personnages, une petite tranche de vie et comme un sourire qui ne vous quitte plus.

Monster de Patty Jenkins avec Charlize Theron, Christina Ricci. Ca rapelle un certain Thelma & Louise en plus cru, plus brutal. Un film à voir à deux

The Motorcycle Diaries ou carnet de voyage en français. Mais ce tour d'amérique latine révolutionnaire se doit certainement dêtre vu en espagnol pardon, en argentin.

La grande séduction. Présenté dans plusieurs festivals internationaux, cette petite merveille canadienne a notamment décroché le Prix du Public au Festival de Sundance en 2004, le Grand Prix du Festival de comédie de l'Alpe d'Huez et 7 récompenses aux Jutra Québecois. Tout simplement divin.

Le pirate des caraïbes. Vous allez me dire mais qu'est ce qu'il fout là celui-là ! Et bien je l'ai revu avec un grand plaisir ! Johnny Depp y est plus que parfait, comme souvent, ça ne manque ni d'humour, ni d'action, Keira Knightley ne manque pas elle, de charme et le tout est parfaitement ficelé, emballé, pesé. Adjugé ! Vendu !

Eternal sunshine of the spotless Mind de Michel Gondry avec Jim Carrey. Pour celles et ceux qui ne veulent pas oublier, qui ne veulent pas l'oublier, qui ne peuvent pas l'oublier...

Chat noir Chat blanc d'Emir Kusturica. Un film déglingué plein d'élan, d'énergie et de poésie. A noté qu'il est, pour ceux qui maîtrisent ces langues barbares de par là-bas, d'une vulgarité de language extrèmement imagée...

Y tu mama tambien, un film mexicain. Avec le temps je me dis parfois oui, parfois non...

Ah oui...! Northfork de Michael Polish avec James Woods et un très bon Nick Nolte. Un instant d'éternité, tellement troublant à la première lecture qu'on aurait bien envie de se le revoir une deuxième fois pour être sur de comprendre...

Bien... Il est tard ! On va s'arrêter là... Mais rappelez-moi d'y revenir...

Caramba

J'allais oublier de vous parler d'un chef d'oeuvre, d'une démonstration de cinéma, d'une démonstration, non sur la forme, mais sur le fond. Sorti des clichés de la seule violence, ce film est une succession de scènes d'anthologie, tant par leur force que par leur esthétisme – la scène en noir et blanc du début vaut à elle seule d’aller voir le film – ou leur innovation cinématographique.
Quentin Tarantino vous happe dès le début et ne vous lâche plus. Tantôt séduisant, tantôt drôle, direct et fort, il parle à vos tripes, vous fait écarquiller les yeux et vous vous surprenez plus d’une fois à retenir votre respiration, au bord de l’épuisement.

Attention donc… Chef d’œuvre !

Je viens de voir Adaptation, un film de spike Jonze sur un scénario des frères Kaufman (dans la peau de John Malkovich). Outre la brillante et double interprétation (j'ai pas dit autre chose) de Nicolas Cage, et un scénario malicieux, même s'il se perd dans un absurdre un peu trop grotesque vers la fin, j’y ai retenu deux phrases :

Il y a trop d’idées et de gens, trop de directions à suivre. Je commence a croire que la raison pour la quelle il est important d’aimer passionnément quelqu’un ou quelque chose c’est que cela réduit le monde a des dimensions plus faciles à gérer.

Et, surtout et plus essentiellement peut être encore:

Je suis ceux que j’aime et non pas ceux qui m’aiment.

Autrement dit Il est de très loin préférable d'apprécier des personnes en fonction de ce que l'on est plutôt que d'être ce que l'on est pas en fonction de personnes dont vous cehrchez à vous faire apprécier... Enfin, c'est vous qui voyez...

Bonne journée, Bon film !

Synopsis:
Le scénariste Charlie Kaufman est rongé par le doute. Engagé pour adapter à l'écran un livre tiré de la vie de John Laroche, chasseur et trafiquant d'orchidées dans les Everglades, il est totalement bloqué. Comme Susan Orlean, la brillante journaliste new-yorkaise qui a rédigé le roman, Charlie est incapable de vivre une véritable histoire d'amour.
Donald, son frère jumeau, aggrave la situation : non seulement, il réussit sans peine comme scénariste, mais il remporte également un franc succès auprès des femmes, ce qui n'est pas le cas de Charlie...

A suivre...

Le Brésil, ses plages, sa samba, ses favelas... et du talent à l'état brut. La cité de Dieu c'est tout ça et bien autre chose à la fois !

Il y a des semaines que cette pochette de DVD me narguait sur l’étalage de mon Vidéo club préféré. De fois en fois, je prenais plaisir à la retourner pour lire ici les commentaires dithyrambiques de certains critiques, là, le résumé de cette histoire, celle d’un enfant d’une favela de Rio de Janeiro, grandissant dans un environnement hyper violent. Et la seule question que je me pose aujourd’hui, après l’avoir pris en pleine gueule ce week-end c’est bien de savoir pourquoi j’ai hésité si longtemps ?

D’abord hommage au cinéaste. Fernando Meirelles qui nous balade, que dis-je, nous ballade, nous entraîne, nous attire durant plus de deux heures dans un tourbillon d’images et de séquences fortes, vivantes et tellement créatives. De portraits de gosses aux destinées fatalistes à ceux de truands aux parfums de coke et de samba, le réalisateur brésilien nous amène plus d’une fois à nous détacher pour un temps de l’histoire avant de nous y ramener brutalement, mais avec une virtuosité cinématographique rarement atteinte. Les images sont belles, dépaysantes, les plans remarquables, le montage est un véritable régal, bref, c’est, comme le dit Ciné Live, un travail qui vous arrache la cornée…

Les acteurs, choisis parmi plus de 2000 jeunes, sélectionnés et formés dans des écoles crées au sein même des banlieues brésiliennes, spécialement pour les besoins du film, sont tous excellentissimes. On se retrouve plongés avec eux dans une réalité qui nous dépasse parfois mais dont on ressent, tout au long du film, la vérité.

L’histoire, enfin je devrais dire les histoires, difficile, terrible parfois, émouvante toujours, nous prend et nous lâche pas. Bien mieux qu’un déodorant…

Enfin, je ne peux m’empêcher de vous livrer une image du film, sans rapport ou presque avec ce que vous y découvrirez, mais admettez qu’elle est belle ! Non pas l’image banane… ! 

PS. Si vous ne comprenez rien au Portuguais, c'est pas grave ! Mattez le tout de même en VO... Bien du plaisir !

Caramba

Vous écoutiez la 3 - vous écoutez la 3 - vous écouterez-la 3

mais bon sang... POURQUOI !?

Et comme d'habitude le lien vers la bande annonce, burp... sorry !

Trailers

Caramba