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Au point où il en est, il n'y a plus que l' humour - noir - qui l' empêche encore de mal tourner... LE MONDE !

Lettre ouverte à ceux qui cherchent à me comprendre - 4

Je crois qu’il n’y a rien de plus libre que le désir et qu’à vouloir l’enfermer,
on le tue !

Je ne veux pas d'un animal en cage, d'un chien dressé à obéir, à revenir ! Je veux d'un renard farouche que jamais l'on apprivoise parce que le moment où il se laisse enfin caresser avant que de fuir à nouveau est intense, unique, inoubliable comme un premier baiser. Mais avant cela, il faut le désirer, longtemps, patiemment, ardemment. Toute notre attention est alors focalisée sur l'autre et non sur nous même. Le moindre signe de notre impatience, la moindre attente, la moindre indifférence et le renard s'en va. Quand deux êtres qui se sont totalement désirés s'embrassent pour la première fois, il n'y a, l'espace d'un instant, nulle question, nulle angoisse. Elle est tout pour lui et il est tout pour elle. Nul besoin de savoir, de comprendre, nul besoin d'expliquer. Elle est qui elle est, vous êtes qui vous êtes et le monde n'existe plus autour de vous.
Le plus drôle dans tout cela voyez-vous, c'est que toutes nos simagrées, nos bavardages sur la vie l'amour et le partage, toutes nos questions, nos interrogations ne changeront rien au fait qu'elle restera jusqu'au bout qui elle est, que vous resterez à jamais qui vous êtes. Seuls seront perdus à trop y réfléchir ces moments où le monde autour de vous n'existait plus…

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Ecrit par Jeremi, le Samedi 30 Juillet 2005, 02:56 dans la rubrique "1 - ZONE LIBRE".

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Commentaires

Elle

30-07-05 à 09:48

Néanmoins ce moment de bonheur qui n'existe que l'espace d'un instant est souvent porteur d'espoir... et c'est lorsque l'autre nous enlève cet espoir que l'envie de plus, l'envie d'encore apparaît...
Ne rien attendre, ne rien vouloir? Est-ce là vraiment la voie de la réussite? Est-ce là qu'on arrive à rester avec la personne qu'on aime, celle avec qui on est bien? celle avec qui on a envie d'avancer? de poursuivre ces instants magiques qui restent à jamais graver dans nos coeurs?
La liberté est aussi de rêver à une relation qu'on entretient dans un même respect. L'amour ne se commande pas...
Un animal indomptable n'appartient à personne. Mais si c'est animal décide de lui même de se laisser apprivoiser, doit-on lui en vouloir? Doit-on sous prétexte qu'il décide de se laisser caresser, s'enfermer, lui rendre sa liberté? Doit-on le renvoyer dans sa savane et l'obliger à vouloir redevenir sauvage? Peut-être a-t-il trouvé un lieu où se poser, dans lequel il se sente bien et dès lors il est aussi lui-même. Le dresseur devient-il bourreau pour autant? L'animal perd-il de son intérêt?
La liberté prend une forme différente chez chacun... Le besoin d'être aimé, d'être apprivoisé et d'apprivoiser l'autre est tout aussi légitime que ce lui de ne vouloir appartenir à personne... Être sauvage, être totalement indépendant signifie également se priver d'un comfort qui peut plaire...
Le sentiment d'appartenance, d'oubli de soi n'est vrai que lorsqu'il y a peur... Cette peur de ne plus être celle qui était la personne avec qui il avait envie de vivre quelque chose. C'est parfois cette liberté qui détruit une relation....


Re:

Jeremi

Jeremi

04-08-05 à 06:41

  • ce moment de bonheur qui n'existe que l'espace d'un instant est souvent porteur d'espoir...

Le bonheur est fugace, il disparaît aussi vite qu'il est apparu ! Vivre de peur de ne plus le partager, le rencontrer, ou vivre dans l'attente perpétuelle de le voir apparaître sont pour moi les deux attitudes qui conduisent à ne plus lui laisser le moindre loisir d'apparaître.

  • Ne rien attendre, ne rien vouloir? Est-ce là vraiment la voie de la réussite?...

Ne rien attendre pour soi-même ! Ne rien vouloir pour soi-même ! Mais désirer pour l'autre, désirer que l'autre soit bien, désirer donner à l'autre le moyen d'avancer, désirer des moments magiques que l'autre n'oubliera jamais ! Oui, comme cela, je pense effectivement, dans sa réciprocité, trouver un peu de la voie de la réussite.

  • Un animal indomptable n'appartient à personne …

L'indépendant peut s'autoriser à devenir dépendant s'il le souhaite, s'il y trouve son plaisir. Le dépendant lui n'a pas la faculté de devenir indépendant ! Alors oui à l'indépendance qui peut devenir momentanément dépendance mais non au dépendant qui se doit selon moi de trouver d'abord seul, ailleurs, ce dont il a besoin pour lui-même..

  • Le sentiment d'appartenance, d'oubli de soi n'est vrai que lorsqu'il y a peur... Cette peur de ne plus être celle qui était la personne avec qui il avait envie de vivre quelque chose.

Si le fait de ne plus te sentir celle avec qui il avait envie de vivre quelque chose te détruit toi, t'amoindrit toi, alors tu dois te poser la question de savoir qui tu es TOI !

  •  C'est parfois cette liberté qui détruit une relation....

Je ne crois pas que la liberté puisse détruire une relation. Se savoir libre autorise au contraire tous les enfermements.


Yiouki

30-07-05 à 10:04

L’amour

Qu’est ce que l’amour… quelle en est la définition universelle ?

Chacun à sa propre conception de ce sentiment ingérable

D’aucun vous diront :

Aimer, c'est essentiellement vouloir être aimé.
[Jacques Lacan]

D’autres penseront :

Aimer, c'est préférer un autre à soi-même.
[Paul Léautaud]

Ou encore :

Aimer un être, c'est tout simplement reconnaître qu'il existe autant que vous.
[Simone Weil]

 Laquelle de ces citations trouve un écho dans votre cœur ?

 Il existe des milliers de versions et de vision de la chose….

Néanmoins l’une d’entre elle  semble être la vision qui nous a été inculquée : celle de l’amour à vie, comprenant une fidélité à toute épreuve. Merci Maîtres Conteurs, merci princesses et princes charmants qui ont faussé la réalité.

Aujourd’hui qui peut se targuer de ne jamais avoir trompé son/sa conjoint (e) ? Ou d’en avoir eu envie ?

Quelles sont les raisons qui poussent une personne telle que notre hôte à vouloir concilier plusieurs histoires en parallèles ? Partager la vie avec intensité selon ses dires, selon ses mots. Quelle est alors la place de l’amour ? Que fait-il alors de ce sentiment qu’il chérit tant… Le fuirait-il de peur d’y succomber ?

Que ressentent les femmes qui vivent et tentent d’accepter la situation ? Que trouve-t-il dans ces multiples relations ?

Que trouvent-elles dans le fait qu’il ne sera jamais à elle entièrement ?

 L’autre question que j’aurais envie de poser, c’est se soucie-t-il des femmes et de leurs sentiments ? Je ne pose là aucun jugement…j’ouvre la discussion…

 Qu’est-ce que cette fidélité ? Qu’elle est la définition que chacun d’entre nous en avons ?

Quel est cet engagement qui lie les êtres les uns aux autre ?

 Qui génère souvent la perte de personnalité de l’un des deux au profit de l’autre ?

Se fondre dans l’autre n’est pas la solution. Lors d’une rencontre, ce qui plaît c’est ce que l’on voit, ce que l’on croit ressentir chez l’autre. Son caractère, sa personnalité…

Malheureusement, parfois sous l’emprise de l’amour pour l’autre, toutes ces qualités pour lesquelles on vous aime, disparaissent… Parfois parce que l’autre vous impressionne et que vous ne pouvez plus être vous-même ou tout simplement parce que sa personnalité est plus forte que la vôtre…

Je suppose que pour qu’une relation équitable s’installe, s’instaure, chacun doit rester lui-même et accepter l’autre avec ses qualités et ses défauts. Facile me direz vous en théorie… Dans la pratique, dans la réalité c’est tout autre.


Re:

Jeremi

Jeremi

04-08-05 à 05:52

Merci pour ces questions !

Je ferai juste une parenthèse avant que d'essayer néanmoins de répondre pour dire à quel point il me semble important de concevoir une discussion, soit un échange entre deux personnes, non pas comme l'affirmation de chacun, autrement dit - je te dis ce que je pense et toi tu me dis ce que tu penses, mais le questionnement de chacun, autrement dit – j'essaie de te poser les questions qui pourront, par tes réponses, rendrent ta pensée plus claire pour toi-même. Se mettre, dans une discussion, au service de l'autre plutôt que de chercher à lui imposer notre propre vision des choses. Je m'arrête là.

Tu nous disais:

  • Aimer, c'est essentiellement vouloir être aimé.
    [Jacques Lacan]

Est-ce que cette phrase ne contient pas en elle-même sa propre perte. Même si elle ne l'affirme selon moi qu'implicitement, ne pas être aimé reviendrait alors à ne pas s'aimer soi-même. Trouver dans l'autre sa propre raison d'exister… Enlever l'autre et c'est vous-même qui disparaissez. Combien de couples vivent selon ce "modèle" et se trouvent à tort sans raison d'exister lorsque l'un des deux s'en va?

Dans un des textes les plus importants qu'il m'aie été donné de lire, on pouvait lire ceci:

Aimer l’autre, c’est renoncer à l’avoir, même mort, renoncer à ce qu’il revienne, découvrir qu’il est toujours là, dans un silence qui ne nous fait plus peur, dans un désert qui se fait l’hospitalier de ce que nous avons de plus précieux, l’essentiel qui reste quand il ne reste plus rien.

" Va vers toi-même ", disait la bien-aimée au bien-aimé dans le Cantique des cantiques. " Va vers toi-même ", c’est aussi la parole de Dieu à Abraham. Va vers ton désert, comme je vais vers le mien, c’est là qu’au détour des dunes nous nous rencontrerons, à l’oasis où, délivrés de nos soifs, nous serons le puits qui affleure l’un pour l’autre.

  • Aimer, c'est préférer un autre à soi-même.
    [Paul Léautaud]

Préférez un autre à soi-même ! Trois cas de figure ! Le premier, je l'évoquais plus haut: Trouver dans l'autre sa propre raison d'exister. Il y a  là un déséquilibre qui mène à un échec certain. Le deuxième, la compassion totale, l'altruisme absolu ! C'est certainement de ce côté-ci qu'il nous faudrait chercher. Pourtant, je ne peux pour ma part me consacrer exclusivement et totalement à l'autre, ce que j'essaie, je crois, de faire dans les moments que je partage, uniquement lorsque je suis pleinement serein avec moi-même, quand je n'ai pas d'attentes pour moi-même. Ce n'est pas encore, loin sans faut, le cas chaque jour et chaque heure. En faisant ce constat, j'ai choisi d'essayer le troisième cas de figure, d'abord me préférer moi-même, afin justement d'être en mesure parfois, et je l'espère de plus en plus souvent, de préférer les autres.


C'est pourquoi aujourd'hui, je me reconnais plus honnêtement mieux dans la troisième affirmation:

  • Aimer un être, c'est reconnaître qu'il existe autant que vous.
    [Simone Weil]

A cela je rajoute cette question !
Ressentirions-nous le même besoin de l’autre si nous étions nous-même totalement accomplis ? Ou alors est-ce seulement quand nous nous sentons accomplis que l’on peut s’adonner pleinement à l’autre ?

  • Néanmoins l’une d’entre elle semble être la vision qui nous a été inculquée : celle de l’amour à vie, comprenant une fidélité à toute épreuve. Merci Maîtres Conteurs, merci princesses et princes charmants qui ont faussé la réalité.

J'écrivais un peu à ce propos ce qui suit:

Serait-il envisageable de penser que, depuis l’avènement de l’ère romantique, qui fit la part belle aux histoires d’amour tragiques, aux histoires impossibles, aux états de souffrance perpétuels, l’idée d’associer l’amour et la souffrance nous aie été progressivement inculquée, jusqu’à ce que nous l’intégrions comme faisant partie de nous même… ?

Réfléchissez ! Il est facile de vivre les yeux fermés en interprétant de travers tout ce que l’on voit… Quelles sont effectivement les valeurs ou les certitudes acquises par vous-même et celles qui vous ont été transmises par d’autres….

Ne pensez-vous pas que vos règles de vie ont été écrites par des personnes qui sont toutes mortes aujourd’hui…

Ecoute ta mère, écoute ton père, écoute ton prof, écoute Monsieur le Pasteur, écoute ton chef….. Mais écoute toi TOI…. Qui donc nous l'a dit ?

A propos, à quand remonte la dernière fois que l'on m'a lu le Quantique des Quantiques... waouuuu...

C’est étonnant de voir à quel point la célèbre phrase Connais toi toi-même ne parle à personne ! On la répète sans y penser jusqu’à ce qu’à 40 ou 50 ans, cette phrase commence parfois un tant soit peu à nous interpeller…. Il est alors souvent bien tard pour entreprendre de tout casser, de tout remettre en question. Car quand vous commencez, vous vous rendrez peut être compte que les règles de la société, que vos croyances, que vos lois, que votre religion, que votre culture, que votre mode de vie, que tout ce sur quoi repose vos vies vous a été dicté par d’autres que vous-même…. Ce qui est juste, ce qui est beau, ce qui est bon, mauvais, faux…. Tout jusqu'à vos propres mots, tout ce que vous croyiez penser était déjà là avant que vous n’arriviez au monde !

Alors qui êtes-vous... VOUS ?

  • Quelles sont les raisons qui poussent une personne telle que notre hôte à vouloir concilier plusieurs histoires en parallèles ? Partager la vie avec intensité selon ses dires, selon ses mots. Quelle est alors la place de l’amour ? Que fait-il alors de ce sentiment qu’il chérit tant… Le fuirait-il de peur d’y succomber ?

Que l'on se comprenne bien ! La multiplicité de mes histoires, annoncée ici un peu comme un défi aux principes établis n'est et ne demeure, comme je l'écrivais, que la conséquence la plus difficilement acceptable d'un choix de vie. Une conséquence et non un but. J'affirme et continuerai d'affirmer, au prix de ma solitude, que j'ai profondément aimé et continue d'aimer deux femmes. Je simplifie le débat en indiquant que ces deux là et non dans l'intention d'en oublier d'autres…
Deux femmes, différentes, deux êtres aux parcours, aux vies tout aussi dissemblables, connues dans des moments différents, ont fait naître en moi l'amour, deux amours, aussi forts et intenses que différents. Et c'est quand j'ai essayé d'évoquer avec chacune d'elles, se qui se passait en moi, que chacune d'elle, à sa manière,  m'a demandé de choisir, que j'ai compris que je ne pouvais et pourrai renier l'une au profit de l'autre. J'ai  senti à ce moment là que je n'accepterai plus que quelqu'un me demande de renier une partie de ma vie, une partie de ce que je suis, de renier un amour, un être, un moment vécu, partagé, sous le prétexte qu'il ne peut lui-même l'accepter ou chercher à le comprendre. Et c'est ma propre incompréhension, face à tout ce qui s'est passé, qui m'a conduit à réfléchir à tout ceci. Alors non, je ne fuis pas l'amour, au contraire, c'est lui qui me fuit.

  • Que ressentent les femmes qui vivent et tentent d’accepter la situation ?
    Que trouvent-elles dans le fait qu’il ne sera jamais à elle entièrement ?

Pour ma part et pour ma part seulement, je redis:
Aimer l’autre, c’est renoncer à l’avoir, même mort, renoncer à ce qu’il revienne, découvrir qu’il est toujours là, dans un silence qui ne nous fait plus peur, dans un désert qui se fait l’hospitalier de ce que nous avons de plus précieux, l’essentiel qui reste quand il ne reste plus rien.

  • Que trouve-t-il dans ces multiples relations ?
  • Qu’est-ce que cette fidélité ? Qu’elle est la définition que chacun d’entre nous en avons ?

Selon Paule Salomon, réussir à aimer, c'est incarner à la fois la liberté et du fusionnel, de l'autonomie et de la dépendance, de l'indépendance et de l'interdépendance, c'est ne rien écarter de la complexité de la vie, une chose et son contraire et un troisième terme créatif qui serait la voie du milieu.
Toujours selon ces mots, la fidélité n'est peut être plus la vertu que l'on croit, source de bonheur et de stabilité, mais plutôt une peur de s'ouvrir aux autres, de s'autoriser le désir et l'affirmation de soi.
Est-ce que cela donne un début de réponse à ces questions ?

  • L’autre question que j’aurais envie de poser, c’est se soucie-t-il des femmes et de leurs sentiments ? Je ne pose là aucun jugement…j’ouvre la discussion…

C'est une question délicate, car elle peut naturellement être approchée selon des angles bien différents. Je ne peux pour ma part que répondre par l'affirmative mais il est bien évident qu'il me faudra étayer tout cela, disons prochainement…

  • Quel est cet engagement qui lie les êtres les uns aux autre ?

Si j'affirme aimer quelqu'un et qu'un jour, cette personne vient m'annoncer qu'elle a trouvé ailleurs qu'avec moi son bonheur, pour une heure ou toute la vie, je me dois, par l'affirmation de cet amour, de me réjouir pour elle ! C'est en partie, l'engagement que je veux prendre, une des conditions pour concevoir l'amour.

Alors bien sur, comme tu le disais:

  •  pour qu’une relation équitable s’installe, s’instaure, chacun doit rester lui-même et accepter l’autre avec ses qualités et ses défauts.

Je dirai pour ma part que chacun doit chercher à devenir lui-même… mais sinon je suis d'accord avec toi:

  • Facile me direz vous en théorie… Dans la pratique, dans la réalité c’est tout autre.

Retour, case départ…

 :-)

 


 


brouhaha

caïna aëla

30-07-05 à 22:25

Aimer: Désirer le bien de l'autre. Ne pas percevoir aucune interference avec le bien propre. Ton bien: mon bien.

Aimer: aimer tout, aimer la vie le monde le chien la salade parce que quelqu'un qui existe vouas embrassé, parce que quelqu'un vous a regardé et voilà que ses yeux sont beaux, de la couleur de la mer en novembre, du lac en août, d'un chaîne en avril.

Aimer: avoir l'envie de vivre, sentir le contacte  avec la partie de l'univers qui nous echappaît jusque cet instant, trouver l'ogasme dans chaque chose, chaque pas, un orgasme spirituelle qui vous fait rompre les mollecules et les gouttes dans une étincelle.

Aimer: être mal si l'autre n'es pas bien. se réjouir si l'autre marche avec un sourire.

Aimer: la neige sur venise, les nuages sur Buenos Ares, la pluie sur le Beajoulais. Aimer tout ça toujours, le parcourir toujours que le monde ne semble pas si lumineux qu'il le devraît.

Aimer: Savoir que la beauté ne meurt jamais. Sempitero viajero cosmogónico.


Re: brouhaha

Jeremi

Jeremi

04-08-05 à 06:02

Se sont mes mots autant que les tiens !