Au point où il en est, il n'y a plus que l' humour - noir - qui l' empêche encore de mal tourner... LE MONDE ! |
Question de talents...
Ces deux courtes histoires qui me sont arrivées cette fin de semaine m’ont fait me reposer certaines questions…
Je ne prétends pas connaître quoi que se soit à la musique, du moins rien qui me permette d'émettre un jugement autre que totalement subjectif sur ce que j’entends. Vendredi soir pourtant, lors d’un concert de jazz, il me semble remarquer que le pianiste du trio qui se produit sur scène manque de swing dans son phrasé, expression entendue certainement il y a bien des années lorsque je mixais chaque semaine les disques d’une émission de jazz sur une radio locale. Je me fais même la réflexion que ce pianiste doit avoir suivi, je ne sais pourquoi, une formation classique. A l’heure qu’il est, personne n’a infirmé où confirmé mon jugement quant à son swing mais le pianiste, à qui j’ai posé la question, m’a effectivement « avoué » avoir suivi une formation classique.
Dimanche, nous n’étions pas entrés depuis deux minutes dans l’église où se produisait l’orchestre du Conservatoire Supérieur de Musique Tibor Varga, que tout mon être s’est senti littéralement transporté par ce qu’il entendait. La violoniste soliste que je ne connaissais alors ni d’Eve ni d’Adam, interprétait le premier mouvement du concerto pour violon en mi mineur de Félix Mendelssohn. Sans que je n’y puisse rien, mes larmes n’ont cessé de couler durant les trois mouvements du concerto. A la fin, applaudissant à tout rompre, je glissais à mon amie qui m’accompagnait que cette jeune violoniste avait selon moi un talent fou. Revenu de mon plaisir, je m’enquiers alors de connaître son nom. Elle s’appelle Mirijam Contzen. Elève de Tibor Varga de sept à seize ans, on dit d’elle aujourd’hui qu’elle compte parmi les violonistes les plus talentueux de la jeune génération.
Me reviennent alors en mémoire certains petits fragments de ma vie. Un ami, l’histoire, je le sens, ne me trahira pas, à qui j’ai conseillé de monter, de briller sur les planches. Une femme dont le talent artistique ne manquera pas d’éclater un jour, au grand jour. Et puis ces quelques idées d’avant garde, ces courants quelque peu précédés, ce tour du monde en ballon, soufflé à son auteur, cet Ushuaia un peu avant l’heure… Curieusement, mon père, avant moi, avait déjà imaginé, dessiné et rangé dans un tirroir des objets, des lieux et des véhicules qui sont aujourd’hui devenus des classiques. J’ai rencontré aussi une femme qui, un peu comme moi, pressent, ressent parfois, souvent, face à quelqu’un ou à quelque chose, ce qui potentiellement peut ou va se produire, ce qui devrait être entrepris, favorisé.
Mais à la question que faire de ce potentiel, nous n’avons curieusement pas encore trouvé de véritable réponse.
Etonnant, non ?
Ecrit par Jeremi, le Lundi 10 Octobre 2005, 01:36 dans la rubrique "2 - AU JOUR LE JOUR".
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