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Au point où il en est, il n'y a plus que l' humour - noir - qui l' empêche encore de mal tourner... LE MONDE !

Guerres et Violence... fruit de notre explosion démographique

Depuis toujours, il y a des Prophètes qui crient dans ............. le désert, je crois qu'A. Lindberg est l'un d'eux.

Cornelius

Guerres et Violence...
fruit de notre explosion démographique

par Alika Lindbergh

 

Séquelles irréparables

La guerre menace d'éclater en Irak. Mais il y a de toute manière, pratiquement en continu depuis les deux dernières guerres mondiales, des foyers, partout dans le monde, des foyers d'une guerre de plus en plus violente, monstrueuse, sans règles. La guerre a toujours été sale, mais elle l'est de plus en plus du fait des armes mises au point dans les laboratoires secrets des armées, pour qui "la fin justifie les moyens" et qui, sans scrupules aucun, fabriquent des moyens de destruction diaboliques. Ces armes seront utilisées, soyons en sûrs - peu importe par lequel des belligérants, et cela malgré tous les traités hypocrites - car, sinon, pourquoi les fabriquer ? Quel que soit le point où elle éclatera, toute guerre moderne sera terrible, et ses séquelles écologiques, irréparables pour des siècles, voire des millénaires. Il yen a eu déjà des exemples indiscutables dans les dernières décennies, et, avant cela, au Vietnam, ce terrain d'essai pour défoliants, agent orange, "poussière d'ange" et autres "armes" - à la fois horribles et imbéciles, parce qu'en fait, incontrôlables ! Autrefois, les guerres tuaient des hommes et détruisaient des cités : c'était affreux, et, avec un peu de recul, d'une navrante inutilité. Mais d'autres hommes naissaient, d'autres sites se construisaient, la VIE reprenait parce que la Terre-mère avait gardé sa fertilité.

La survie de la planète menacée

Aujourd'hui, la survie de la planète toute entière est menacée par le moindre conflit, car personne ne peut imposer de frontières aux poussières nucléaires, ni aux épidémies fabriquées par les "sérial-killers" de laboratoire ...

Notre climat perturbé, les catastrophes dites "naturelles" dont nous souffrons aujourd'hui et qui se multiplient, sont, on nous le concède enfin du bout des lèvres, après l'avoir nié pendant des années : les séquelles des erreurs humaines, des pollutions engendrées par un esprit de lucre élevé au rang de religion mondiale de l'ARGENT.

La violence élevé au rang de " culture "

Mais on ne s'étend pas sur les conséquences incalculables à longs termes de l'uranium appauvri ou des armes biologiques ... Là, le terrain est toujours miné (si j'ose dire !). Cependant, le problème le plus navrant réside dans l'acceptation de telles aberrations par la plus grande partie de l'humanité. C'est que les diverses propagandes guerrières prolifèrent joyeusement sur le terrain de la VIOLENCE élevé au rang de "way of life". Il est très à la mode d'avoir l'air d'un voyou dangereux. Les masses, composées d'une multitude d'éléments individuellement violents, sont, évidemment, violentes et fanatisées. Car même les religions -et pas seulement celles des sectes - s'y mettent, redevenues des religions de conquête, leurs Dieux (prétendent les hommes !) demandent qu'on tue au nom du Bien sans pitié, bien sûr ... car ces dieux-là sont façonnés à l'image des hommes : féroces et haineux. La violence, exutoire de nos frustrations est partout, ouvrant à la guerre des voies d'accès royales.

Adolescentes égorgées au cutter par des enfants

Cruauté, Violence, et Haine

Viols collectifs

Les adolescentes hésitent à porter des robes, à être maquillées et bien coiffées : il est des endroits où les viols collectifs sont quotidiens, les persécutions de personnes âgées aussi. Les adolescentes égorgées au cutter par des presque-enfants, cela arrive, cela devient banal. Rackets qui dégénèrent en règlements de compte sanglants, viole d'enfants dans les toilettes, jeux suicidaires - Nos écoles sont devenues parfois les anti-chambres des pires pratiques, qui explosent particulièrement lorsque les jeunes sont en groupes.

Plus tard, ils seront dans la foule, où toute cette violence sera récupérée, fanatisée, utilisée à des fins politiques ou politico-religieuses, mais elle sera avant tout imprévisible ...

Pourquoi cette violence ?

Que se passe-t-il donc ? Pourquoi, comment, l'agressivité de l'homo sapiens, qui certes a été toujours une des caractéristiques de notre espèce, est-elle soudain devenue hypertélique, incontrôlable, et comment a-t-elle envahi notre société, du berceau à la tombe ? Pourquoi ce problème empire-t-il à vue d'œil. Jamais on n'a autant parlé du BIEN et du MAL en politique. Le malheur est que les tenants du BIEN (à ce qu'ils disent) utilisent les mêmes armes que les "suppôts de Satan" ...

Qu'y a-t-il de changé, par rapport aux jeunes du temps de nos grands parents ?

La véritable cause en est la surpopulation

Dans une telle occurrence, au lieu de chercher des solutions dans de nouvelles violences répressives, ne serait-il pas judicieux de chercher des réponses dans le comportement animal ?

L'éthologie, cette discipline qui dérange parce qu'elle remet l'homo sapiens à sa modeste place parmi les autres formes de vie animale, nous ramène aux vérités premières, et, par l'exemple d'autres sociétés vivantes restées saines, nous donne des réponses qui, pour être simples, ne sont pas "simplistes", comme la pensée unique voudrait nous le faire croire. La réponse de l'éthologie est : surpopulation. La violence est en expansion parce que notre démographie est galopante - nous sommes arrivés au point de crise. Bien qu'il soit très mal vu de l'affirmer, si la cruauté semble hélas caractéristique de notre espèce, la violence, qui lâche la bride à cette cruauté, vient de notre prolifération excessive - oui, de la surpopulation humaine, qui, telle un cancer, étouffe la planète. La démographie galopante de l'homme envahit notre terre sous une masse qu'elle ne peut supporter encore longtemps, sans finalement en mourir.

Lorsqu'une espèce est en surnombre ...

Il n'est pas un seul éthologue ou écologue lucide et libre d'influences politiques qui ne sache que le grand, le plus grand, le premier problème de l'humanité actuelle, ainsi que de la planète Terre réside dans la prolifération terrifiante d'une espèce (la nôtre) au mépris de toutes les autres. Or, lorsqu'une espèce est en surnombre, la nature remet de l'ordre par tous les moyens : épidémies, agressivité intra spécifique, asexualité, auto-destruction, suicides collectifs, ou ... contrôle des naissances, bien entendu. Les éléphants d'Afrique, par exemple, lorsqu'ils formaient encore d'immenses troupeaux, étaient parfois trop nombreux pour que certaines régions leur apportent nourriture et eau en suffisance. Dans ce cas, les femelles espaçaient les naissances : au lieu d'un petit tous les deux ans, par exemple, il en naissait tous les quatre an ou tous les six ans ... Ces phénomènes sont bien connus en écologie, ils sont naturels. Cela évitait aux éléphants des famines, des conflits, et des morts horribles (avant que le trafic d'ivoire ne vienne les détruire, bien sûr !)

Les effets de la surpopulation

On a expérimenté sur des rats les effets de la surpopulation, en en placent une quantité excessive dans une petite boîte. Rapidement, ces animaux éminemment sociaux s'entre-tuèrent après être devenus progressivement nerveux, hyper agités, agressifs, puis, enfin, meurtriers. Quelques-uns seulement, semble-t-il, placés dans ces conditions, se réfugient dans un coin, tournant le dos à la foule, et s'isolant avec eux-mêmes, comme le font certains enfants dans les cours de récréation, tandis que tous les autres se déchaînent ( ces enfants-là sont d'ailleurs considérés comme asociaux, "étranges", alors qu'ils tentent de gérer l'insupportable frottement d'une foule, autrement que par la violence et l'excitation !). Mais ils ne sont pas "comme les autres" (j'ai personnellement tendance à penser pourtant que c'est par ces "anormaux" que l'humanité pourrait être sauvé un jour !)

Exécutoire à l'exaspération

Je suis, je l'avoue, scandalisée que la violence contemporaine devenue ordinaire soit attribuée tantôt au chômage, tantôt à la pauvreté, aux immigrés, aux conflits religieux ou politiques, aux défauts d'éducation, etc.. Ce sont, sans aucun doute des conditions favorables aux révoltes et aux rages qu'on ne refoule plus.

Mais toutes ces causes bien réelles sont secondaires à un trop-plein de population qui ne peut plus satisfaire ses besoins. L'humanité envahit la nature jusque dans ses plus précieux sanctuaires (la poussée démographie, partout dans le monde, vient, comme une grande vague menaçante, lécher les limites de tous les parcs nationaux, de toutes les réserves.) Très vite, des terres à l'équilibre fragile sont transformées en désert parce qu'on a voulu y exploiter plus de produits alimentaires qu'elles ne pouvaient en fournir ... Dans de telles circonstances, les guerres, les famines, les épidémies servent d'horribles régulateurs. Peut-on vraiment s'en satisfaire ? Si la violence, fléau parmi les fléaux, se déchaîne au cœur des ethnies, entre pays ... ou entre écoliers, servant d'exutoire à l'exaspération des gens écrasés par un grouillement qui les empêche de s'épanouir en paix, n'y a t il vraiment aucun moyen plus supportable de régler le problème ? Ne pouvons-nous vraiment pas, pour une fois, nous conduire en adultes responsables ? Devons-nous, après nous être engouffrés dans le cul-de-sac de la technologie et du profit, y attendre que l'Apocalypse commencée y explose dans l'épouvante générale ?

Réagir à la menace auto destructrice

Ne serait-il pas plus sage, à l'heure de la pilule et du préservatif, de contrôler notre espèce envahissante ? Réguler les naissances en cas d'explosion démographie, n'est pas le fait de civilisations décadentes, mais, au contraire, (nous l'observons chez les autres animaux) une réaction naturelle saine, vitale, à une menace autodestructrice.

Les Indiens d'Amazonie, à l'heureuse époque où ils vivaient en paix dans leur .paradis végétal que (nous avons baptisé "l'Enfer vert") utilisaient des plantes contraceptives pour éviter le surnombre qui eut mis en péril les ressources alimentaires relativement limitées dont leur population disposait. Pourquoi refusons nous d'adopter cette sagesse naturelle ?

Chair à canon

Bien que le problème de l'explosion démographique humaine mette en péril la planète, les autres espèces, et notre propre survie, nous refusons de le voir, et d'en parler. Bien que cette question détermine toutes les autres en particulier celle de la violence nous l'ignorons généralement, pénétrés de l'arrogante conviction que nous sommes plus forts que la nature, que nous l'avons domestiquée et dominée : nous nous estimons au-dessus des lois de la nature et nous y sommes faussés par la politique, les sectes religieuses, et les intellectuels "politiquement corrects" - c'est à dire, par des irresponsables, qui veulent seulement que nous fabriquions un maximum de "consommateurs", de "fidèles", et de "chair à canon".

Nous avons développé une telle idée de nous-mêmes, que les lois naturelles nous paraissent trop bestiales pour nous. "L'homme arrangera tout !" proclamait un de mes amis intellectuels aujourd'hui mort d'un sida fabriqué en laboratoire (par l'homme, bien sûr !)

Vouloir procréer sans responsabilités

J'ouvrirai ici une parenthèse : "vouloir le beurre et l'argent du beurre" est une caractéristique de notre époque. Ainsi en est-il pour cette foule d'enfants que nous faisons, avec une irresponsabilité, un égoïsme, ou, du moins, une inconscience consternante. Aujourd'hui, bien plus qu'il y a cinquante ans, et alors que la population humaine ne cesse d'augmenter, les femmes françaises font beaucoup plus d'enfants que dans ma jeunesse. Là où, naguère, une femme avait un - ou deux - enfants auxquels elle consacrait beaucoup de son temps - nos amazones modernes en ont cinq ou six. Or, elles veulent être "libres" - comme les hommes, disent-elles. Elles veulent être autonomes, se "réaliser" dans un travail qui les valorise. Mais aussi être mères. A l'âge où le bébé d'une pygmée vit sur sa mère ou dans ses environs immédiats, les nôtres sont isolés dans un berceau, puis confié à une baby-sitter plus ou moins valable, puis déposé à la garderie, et enfin à l'école.

Les écoles aussi débordent

Les écoles, elles aussi sont surpeuplées, on ne peut s'y soucier vraiment de chaque individu, et les frustrations nées de cet isolement, ou, plutôt, de cet abandon de chacun au milieu d'une grande foule, mène à la révolte. Pensons aux foules qui envahissent les grands magasins aux époques de soldes, où les gens se bousculent avec une brutalité révélatrice, un trop-plein de compétiteurs énervés. Cela tourne parfois à de vrais agressions hystériques. Cela peut faire sourire, mais combien c'est révélateur, et à l'image terrible de l'expérience faite avec les rats. (Signalons en passant que les pauvres bêtes ne se seraient jamais mises elles-mêmes dans de telles conditions, mais auraient, dans la nature, choisi d'autres solutions, la dispersion par exemple ...)

Source de racisme

Le cercle infernal se referme tôt sur nos enfants - bousculés, agressés, par ce qui fut autrefois un petit groupe de copains et qui est devenu une vague qui les empêche de "respirer", leur gêne impuissante vire peu à peu en une sorte de rage aveugle, terrain idéal de réactions violentes.

Dans des conditions aussi dramatiques, à l'échelle mondiale, les conflits ne peuvent qu'éclater.

De plus, un racisme pernicieux s'en mêle, en Occident en tout cas : les pays du Tiers-monde où, traditionnellement, on fait beaucoup d'enfants (tout simplement parce que naguère il en mourrait beaucoup) inondant les pays "riches" d'immigrés, la réaction xénophobe est de contrer cette invasion plus ou moins colorée avec une armée de petits blancs.

Commettre la même erreur qu'autrui, parce que "c'est lui qui est trop nombreux !", c'est vraiment débile, c'est encore de la haine, de l'agressivité, c'est encore une guerre, et d'un genre particulièrement obtus.

En mai 1968, les étudiants en révolte avaient pour slogan "Faites l'amour, pas la guerre". Je dirai aux humains, d'aujourd'hui et de demain : "Faites moins d'enfants - ils feront moins la guerre"

A.L.

Voilà la question fondamentale ... Vaste question, évidemment, et dont les implications sont si nombreuses que la Violence, telle l'Hydre de Lerne, regagne aussitôt le bras qu'on vient de couper, ses tentacules repoussent, encore et encore, décourageant les plus courageux des hommes de bonne volonté.
, sont parmi nous désormais dès que nous quittons le berceau. Pour un oui ou un non, un objet envié, un regard, certains enfants vont jusqu'à tuer leurs condisciples. Parfois, ils le font juste pour s'amuser, pour "voir" ... Ils ont 8 ans, 9 ans, ils se plaisent à des jeux vidéos, où l'on massacre le plus de gens possibles. Cela leur facilitera-t-il le passage à l'acte ? (mais lorsque nous regardions Robin des bois, nous croyions-nous autorisé à embrocher notre copain de classe ?) Il est classique aujourd'hui qu'un enfant menace son père. Dans ma très paisible banlieue, il y a deux ou trois ans, un groupe d'enfants a dévalisé une parfumerie. Ils étaient tous armés de couteaux et de cutters et le plus âgé avait 12 ans ... C'était un cas isolé, mais il y a des quartiers où cela se passe régulièrement.

Ecrit par Cornelius, le Mardi 9 Mars 2004, 12:50 dans la rubrique "1 - ZONE LIBRE".

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Commentaires

Explosion démographique

Gilles

12-02-05 à 01:36

Presque rien à dire, l'analyse est parfaite, sauf peut être à propos de la 'violence ordinaire' qui n'existe pas systématiquement dans des populations à forte densité depuis très longtemps.
Je regrette que les politiques traditionnels, de droite comme de gauche, se battent toujours à coup d'indice de croissance, y compris dans le domaine de la natalité, et qu'aucun ne tire la sonnette d'alarme, même les verts, chantres de l'air pur et de l'eau fraîche sont très 'mous' sur ce sujet.
A quand un vaste mouvement dénataliste (donc pacifiste...)
Gilles