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Au point où il en est, il n'y a plus que l' humour - noir - qui l' empêche encore de mal tourner... LE MONDE !

Plus facile d'aimer les autres que soi-même...

Je crois que beaucoup d’entre nous doutons profondément de nous-même et que dans le même temps, nous nous interdisons de nous aimer nous-même. Cela peut sembler paradoxal, mais j’ai la certitude qu’il est plus facile d’aimer les autres que de s’aimer soi-même. Aime ton prochain comme toi-même et non à la place de toi-même !

Très tôt, on admire l’autre ! Vedettes et autre pop stars garnissent les murs de nos chambres d’adolescents. Dans le meilleur des cas, cette admiration conduira l’adolescent à vouloir ressembler à son modèle. Il se forgera sa propre représentation de lui-même en sprinter du cent mètres et trouvera alors la motivation nécessaire pour faire en sorte de correspondre à cette image. Dans l’autre partie du tableau, l’admiration cache tout au contraire une frustration. Il est tout ce que je ne suis pas… Plus cette idée nous est consciemment ou inconsciemment insupportable et plus nous aurons alors tendance à projeter notre regard sur l’autre, à nous préoccuper de l’autre pour ne pas avoir à se regarder soi-même. Je vais allez sans doute un peu vite en besogne mais, une fois passé le stade de l’admiration stérile, combien de personnes se retrouvant à nouveau seules avec elles-mêmes chercheront-elles à aimer les autres, à vouloir les aider plutôt que de tenter de s’aimer, de s’accepter enfin elles-mêmes.

A l’adolescence ou un peu après, en s’affirmant soi-même, en s’aimant soi-même, à une époque où beaucoup doutent encore, on s’expose aux attaques (self défense) de ceux qui justement doutent. Etre quelqu’un ! Non pas l’affirmer, mais simplement l’être renvoie à l’autre une sensation de stabilité qui va mettre en évidence sa propre sensation d’instabilité. Et en position d’instabilité, on fuit ou on attaque ! Mais pour qui se prend-il donc, celui là… Si ce n’est pour se cacher à soi-même ces propres faiblesses, quelles autres raisons aurions-nous de vouloir les mettre en évidence chez les autres… Quant à valoriser les forces de l’autre… J’ai même le sentiment qu’on doit pouvoir ressentir une certaine gêne à affirmer être quelqu’un, presque une honte. Toujours à l’autre extrême, l’admiration que nous témoignerons certains pourra titiller notre vanité et faire de nous des êtres puants d’orgueil… C’est une crainte, un extrême de soi-même qu’il nous faut sans doute expérimenter afin de savoir si dominer l’autre nous procure ou non du plaisir.

J'y reviendrai... La suite >

Ecrit par Jeremi, le Samedi 10 Avril 2004, 04:47 dans la rubrique "1 - ZONE LIBRE".

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Commentaires

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meta-blouse

meta-blouse

10-04-04 à 09:47

Et quand on aime l'autre avec sa fragilité humaine, quand on perçoit, comme par des chocs inattendus le caractère "précieux"et éphémère de cette vie là , au détour d'un silence ou d'un sourire par exemple. Quand on peut se réjouir avec lui des choses joyeuses, mais qu'hélas ses peines, ses souffrances et ses tourments restent les siens parce que nous ne pouvons qu'en être le témoin compatissant certes, mais rien d'autre.
Quand est-il exactement de l'amour qu'on a de soi même et de son image ?
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