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Au point où il en est, il n'y a plus que l' humour - noir - qui l' empêche encore de mal tourner... LE MONDE !

LE BOUDDHISME EN 1000 mots... Faisable ?

Premier extrait du traité d'humanité tiré de "Et les hommes deviendront des Dieux" de James Redfield: Le Bouddhisme.
Je ne suis pas assez cultivé moi-même pour juger de ce qui suit. Si des passionés ou spécialistes, voir des spécialistes passionnés pouvaient commenter, annoter ou valider ce texte, ils m'éviteraient peut être de longues années de recherches. Remarquez, je risque aussi de passer à côté de l'illumination et admettez que se serait con....

Le bouddhisme

Le bouddhisme est né au Ve siècle avant notre ère comme réforme de la culture religieuse indienne et, depuis, il n'a pas cessé d'être à la fois un laboratoire et un outil de propagation de techniques libératrices. Son créateur Gautama Bouddha (l'illuminé) a enseigné dans diverses parties de l’Inde au VIe siècle. Prince par sa nais¬sance, Gautama vécut dans le luxe et les plaisirs d'une cour royale jusqu'à son mariage et la naissance de son fils. Mais un jour, ayant découvert la mort, la misère et l'injustice en dehors de son palais, il aspira à une vie plus riche de sens et de valeur. Selon la légende, il renonça alors à sa famille et à ses privilèges pour pratiquer, pen¬dant six ans, un ascétisme rigoureux. Puis il s'assit sous un figuier pipal et fit le vœu d'y rester tant qu'il ne serait pas libéré des entraves de ce monde. Il y resta effective¬ment jusqu'à son illumination et à la révélation des principes qui allaient constituer son enseignement.
Ces principes sont les « quatre nobles vérités» du Bouddha. : la première est que toute vie est marquée par la souffrance (dukha), la deuxième que la souffrance est  causée par le désir (kama), et la troisième que l'homme peut se libérer de la souffrance et atteindre le nirvana (littéralement extinction des flammes du désir). La quatrième noble vérité est que pour parvenir au nirvana, il faut suivre « le noble sentier octuple »  qui comprend la vision ou compréhension juste, la pensée juste, la parole juste, l'action juste, les justes moyens d'existence, le juste effort, la juste concentration et la juste attention. Chacune de ces pratiques a été développée de diverses manières à mesure que la pratique bouddhiste se déployait dans différentes écoles, mais leur unité essentielle perdure dans rattachement bouddhiste aux idées et aux disciplines qui peuvent libérer de la souffrance et de l'ignorance spirituelles par le détachement et la sagesse. Le Bouddha privilégiait les voies pratiques d'accès au nirvana par rapport aux voies métaphysiques et, bien que son enseignement soit à l'origine d'une des philosophies les plus complexes du monde, l'importance de ce pragmatisme ne s'est jamais démentie. En se développant, au cours des siècles, cet enseignement a engendré une éthique puissante de la compassion envers tous les êtres. Cet esprit de sacrifice s'est encore développé avec la doctrine du bodhisattva, être illuminé qui renonce au nirvana jusqu'à la libération complète de tous les êtres. Le bouddhisme a produit un grand nombre de philosophes, de saints et de sages parmi lesquels: Ananda, disciple favori du Bouddha, selon la légende; Ashoka Maurya, empereur indien qui régna de 269 à 232 avant J.-C., qui soutint la communauté bouddhiste, lui permettant de gagner en importance, et qui contribua au rayonnement de ses enseignements au-delà des frontières de l'Inde; Nagarjuna (vers 150-250 après J.-C.), philosophe tenu en si haute estime par une partie de la communauté bouddhiste qu'il fut parfois qualifié de « second Bouddha » et reconnu comme le fondateur de récole Madhyamaka (la voie du milieu) dont l'influence, a contribué à l'émergence de la tradition du mahâyânisme (grand véhicule) en Chine et au Japon; Bodhidharma (47.0-543), moine indien qui personnifie la pénétration bouddhiste en Chine et est considéré comme son «premier patriarche; » Padmasambhava (VIIIe siècle), fondateur du bouddhisme Vajrayana, principale religion du Tibet; vénéré par la tradition tibétaine sous le titre de Guru Rinpoche (précieux maître), il aurait transformé les démons et les dieux du chamanisme Bon en déités du panthéon bouddhiste tibétain; Milarépa (10521135) le plus célèbre poète-yogi du Tibet qui, après avoir surmonté une grande adversité dans sa jeunesse, étudia avec le fameux guru Mar-pa le Traducteur et passa douze ans seul dans une grotte avant d'atteindre l'illumination; Dogen (1200-1253), fondateur de la branche Soto du zen et l'un des philosophes les plus influents du bouddhisme, professait que la pratique de la méditation (zazen) ne conduit pas seulement à l'illumination mais est l'illumination; Matsuo,Basho (1643-1694) considéré comme l'inventeur du haïku, court poème évoquant un moment d'illumination et révélant l'essence la plus profonde des choses banales; Hakuin (1686-1769) qui devint bouddhiste à l'âge de huit ans et fut l'un des principaux maîtres de l'école zen de Rinzai ; et le quatorzième dalaï-lama qui quitta le Tibet en 1959 pour travailler à la survie de son peuple, militer en faveur des droits de l'homme, de la paix mondiale et de la non-violence.
Les principaux apports du bouddhisme sont, pour nous, la richesse de ses techniques d'évolution, les enseignements éthiques qu'elles impliquent et les secrets de la pratique préservés par ses différentes lignées. Au cours de ces deux millénaires, le bouddhisme a accumulé d'immenses ressources de savoir dans lesquelles on peut puiser pour développer les capacités émergentes que nous décrirons dans la deuxième partie. Ce trésor considérable, ancré dans les traditions yogiques de l'Inde ancienne, s'est enrichi des apports du chamanisme tibétain, sibérien et mongol; du taoïsme et autres traditions chinoises; du bouddhisme zen et d'autres sources encore. Au Sri Lanka, en Birmanie et en Thaïlande il a intégré l'ascétisme absolu hérité de l'Inde. Au Tibet, il s'est incorporé les enseignements de la tradition bon ancrée dans le chamanisme et le culte des esprits. En Chine, il a associé à son message essentiel ceux, plus terre à terre, du taoïsme: « non-faire », beauté et arts du quotidien. Au Japon il s'est adapté à la culture guerrière du samouraï essentiellement centrée sur le courage, l'énergie et l'attention soutenue à toute chose.
Grâce à ces adaptations, le bouddhisme a souvent dépassé les aspirations de son fondateur et de ses premiers adeptes. Il est ainsi devenu l'héritier d'un grand nombre de pratiques libératrices et d'intuitions concernant notre potentiel supérieur. Parmi ces pratiques, citons les disciplines méditatives du bouddhisme Theravada du sud de l'Asie, les techniques tibétaines de visualisation et de mobilisation de l'énergie et les exercices d'attention du zen qui sont aujourd'hui largement pratiqués, non seulement en Asie mais en Europe et aux Amériques. Au cours des siècles, le génie du bouddhisme a été d'adapter ses techniques aux différentes cultures qui l'accueillaient pour les rendre plus largement accessibles. La connaissance de notre nature émergente, qui va se précisant, aura sans doute de plus en plus recours aux ressources offertes par les différentes écoles du bouddhisme.

A lire aussi: l'Islam en mille mots

Ecrit par Jeremi, le Vendredi 5 Novembre 2004, 19:24 dans la rubrique "1 - ZONE LIBRE".

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Commentaires

Jean.

26-02-05 à 22:50

Et tu veux qu'on réponde quoi à ce résumé d'histoire du boudhisme ?


Re:

jeremi

jeremi

27-02-05 à 13:25

juste savoir si il est pertinant, déjà...


pouvez vous repondre à mes interrogations?

genevieve

28-02-05 à 23:37

Bonjour,

Je suis une étudiante infirmière et je fais une recherche sur la santé vue par différentes cultures. J'aimerais savoir si vous pouvez me renseigner sur certains sujets.

Je vous demande si vous possedez des statistiques sur le boudhisme à Montreal. De plus, je voudrais savoir si vous avez des croyances particulières dur la grossesse ou des rites par rapport à la délivrance de la femme. Par la suite, je m'interresse à la signification de la souffrance tant physique que psychologique pour vous et que faites-vous pour pallier à cette souffrance? Pour terminer, je voudrais savoir si vous possedez des croyance ou quel sont les rite que vous effectuez à la mort d'une personne.

Je m'interresse particulièrement à votre culture car il y a dans celle ci des croyances qui se rapproche énormément aux miennes et qui me guide dans mes pensées et mes gestes.

Je vous remercie de votre aide et de l'attention que vous porterez à ce message.

Geneviève Crevier
Étudiante en soins infirmiers